Dans un monde où la différence devrait être un atout, elle génère malheureusement une indifférence accrue, pire encore une forme de discrimination. L’acceptation de la maladie n’est pas la seule affaire de la personne malade mais de l’ensemble de la société. Elle n’est pas une fin en soi et cette pièce pose la question de savoir qui est cette personne face à nous ? C’est avant tout un parent, un ami, un amour et non un malade.
Extrait du texte
« Mes parents, mes chers parents. Ils n’ont jamais voulu que ça se sache et ils ont inventé une histoire bidon, un cancer de je ne sais plus trop quoi pour expliquer sa mort. Un cancer, tu te rends compte… peur des ragots, des bruits de couloirs, de la honte. Non mais tu imagines, avoir honte que ton fils soit mort du sida. Comme si le cancer était plus noble que le sida. Ils viennent de perdre leur fils et tout ce qui les préoccupe c’est leur réputation. Le mot sida les fait trembler, il est banni de leur maison. C’est bon pour les autres, pas pour eux. »
Auteur : Bruno Gallisa
Artistes : Anne Fischer, Gwendal Autrain
Metteur en scène : Wenceslas Kibsa Balima
Musique originale : Alexandre Diaconu.